Premières rosettes automnales

Jeunes rosettes de mâche.

La salade de l’hiver par excellence. La mâche pointe ses premières rosettes. Et pourquoi pas quelques plantes sauvages pour l’accompagner ?

Ce n’est pas encore l’automne, mais ça commence à y ressembler. Même si, hélas, la pluie se fait encore et toujours attendre. Les premières feuilles mortes n’en ont pas moins rendez-vous avec les premières pousses de mâche.

A l’ombre d’un prunier, les petites touffes apprécient l’arrosage matinal. Bien vertes, avec des nuances blondes. La récolte est tentante. Mais il est plus raisonnable d’attendre un peu. D’autant que la scarole voisine n’a pas encore dit son dernier mot. Allez… Juste trois ou quatre rosettes pour le plaisir !

Doucette sauvage / Une jardin dans le Marais poitevin.

Réveillée par les pluies d’automne, la Doucette sauvage multiplie également ses rosettes vert tendre au jardin. Seule ou en mélange avec la mâche, un régal.

Mâche / Un jardin dans le Marais poitevin.

Mâche et Doucette sauvage supportent plusieurs récoltes. À condition, naturellement, de couper les petites rosettes proprement, en préservant le collet de chaque pied.

Pour un savoureux trio automnal, mâche et doucette sauvage peuvent accompagner la scarole. Préalablement blanchie en resserrant le coeur pendant quelques jours à l’aide d’un brin de raphia.

Pour varier les plaisirs, pourquoi ne pas y ajouter un peu de pourpier ? Il termine sa saison actuellement. Ses feuilles charnues relèvent les salades de leur saveur poivrée. Inutile de le semer. Ses petites fleurs jaunes y pourvoient très bien. Mais gare, il est vite envahissant.

Conseils utiles pour la culture de la mâche avec le site plandejardin-jardinbiologique.com

Tomate et oeillet d’Inde

Tomate et oeillet d’Inde : le tandem ne fait pas de miracle. Après la canicule, les nuits humides et fraîches… Le mildiou est dans les starting-blocks.

Le tandem tomate et oeillet d’Inde a plutôt bien fonctionné jusqu’à présent. Même si les premières, comme anesthésiées par les canicules successives, ont mis un temps fou à vraiment mûrir. Il a fallu attendre courant août pour que la mécanique se dégrippe. Le décalage saisonnier promet quelques semaines de belles récoltes automnales.

Mais les nuits sont fraiches désormais. Et les brouillards matinaux fréquents dans le marais. Gare au mildiou ! Car, enfin devenue dense sur la planche des tomates, la végétation reste longtemps perlée de rosée. Les champignons n’en demandent pas tant…

Plus que jamais, la chasse aux gourmands est de rigueur. Il faut même aller au-delà avec un effeuillage voire un élagage sévère pour que l’air circule davantage sur la planche. Et le moment est venu de ressortir la bouillie bordelaise restée au placard tout l’été.

Conseils sur les traitements bio du mildiou de la tomate avec le site plandejardin-jardinbiologique.com

Les butineurs foisonnent toujours sur la planche des tomates. Mais ne rêvons pas trop… En cette saison, ce sera déjà bien si tous les fruits formés parviennent à maturité !

Abeilles, bourdons mais aussi papillons : ici la petite Hespérie des potentilles.

 

L’été de la phacélie

Bourdon des prés sur fleurs de Phacélie / Un jardin dans le Marais poitevin.

Superbe feuillage, généreuse floraison : la phacélie est bien plus d’un simple engrais vert. Cet été, elle se mêle aux légumes et aux fleurs du jardin.

Epis scorpioïdes de la phacélie / Un jardin dans le Marais poitevin.Semée en automne, la phacélie a couvert une large partie du jardin pendant la mauvaise saison. Coupée en fin d’hiver puis incorporée aux planches avec le terreau de feuilles mortes de l’an passé, elle apporte actuellement son énergie aux premières plantations. Et aux premiers semis.

Aurore mâle sur fleurs de phacélie / un jardin dans le Marais poitevin.Une petite planche subsiste. Pour le plaisir de son dense feuillage souvent pointé de pourpre. De sa floraison surtout. Mauves veinées de violet, très parfumées, les corolles s’épanouissent une à une. Le temps pour ses épis, en crosses serrées, de se dérouler et se redresser. Emerge alors une petite forêt d’étamines et de styles, largement débordants, également mauve-violacé. Au bon vouloir des pollinisateurs.

Ce sera un crève-coeur, bientôt, de tout broyer pour « récupérer » la planche. Mais il n’est évidemment pas trop tard pour un nouveau semis. Puisque la phacélie n’est pas seulement un engrais vert. Belle, tout simplement.

En savoir plus sur les engrais verts au jardin avec le site plandejardin-jardinbiologique.com

Quelques commensaux de la phacélie

Le superbe Machaon, fidèle au jardin depuis le début du printemps.

Anthophore plumeuse en approche de la phacélie / Un jardin dans le Marais poitevin.

Les abeilles sauvages particulièrement apprécient le nectar de la phécélie. Ici la petite Anthophore plumeuse.

Début avril 2022. Flirt d’Osmies bleuissantes, avec la complicité de la phacélie. Dans l’intimité d’une forêt d’étamines bleu-violacé.

La génération estivale du discret Point de Hongrie (mi août 2021).

Dans la série des « petits bleus » du jardin, l’Azuré commun… (mi août 2021).

… l’Argus brun, alias le Collier de corail… (mi août 2021).

… et l’Azuré des Nerpruns. (mi août 2021).

Le Bourdon des champs parmi les commensaux les plus assidus de la phacélie…. (mi août 2021).

… avec le Bourdon des pierres (mi août 2021).

Sans oublier le Bourdon terrestre, ici tout poudré de pollen après une visite à l’hibiscus (mi août 2021).

Une petite infidélité à la Sauge toute-bonne pour l’abeille charpentière (Fin août 2021).

La Piéride de la rave et ses jolis yeux verts mouchetés (Fin août 2021).

Le Myrtil, parmi les fidèles butineurs du jardin, en une seule génération, depuis le mois de mai jusqu’à la fin octobre.(Fin août 2021).

La Scolie hirsute, une grosse guêpe noire, parfaitement inoffensive, facile à repérer avec ses deux larges bandes jaunes abdominales (Fin août 2021).

Quand la Thomise variable, alias l’araignée crabe, surgit de nulle part, c’est trop tard ici pour l’abeille domestique (Fin août 2021).

Jusqu’en automne…

Fin septembre 2021. La petite Rhingie champêtre et son drôle de « nez ».

Début octobre 2021. Qu’il pleuve, qu’il vente, le Bourdon des champs est toujours sur le pont !

Début octobre 2021. Le Syrphe ceinturé, en vol stationnaire, à l’approche des petits anthères violacés.

Début octobre 2021. La petite Hespérie des potentilles attend le retour du soleil.

Début octobre 2021. Le petit Azuré porte-queue a perdu ses attributs.

Mi octobre 2021. Profiter du soleil jusqu’au couchant avec l’Argus bleu femelle.

Mi octobre 2021. Un peu de réconfort sucré pour ce Vulcain aux ailes « fatiguées ».